Mise à jour 2022
L’une des vocations de L’Union Régionale des Masseurs-Kinésithérapeutes Réunion Mayotte (URPS MK OI) est d’améliorer la prise en charge médicale du patient.
La loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé autorise les masseurs-kinésithérapeutes à prescrire les traitements de substituts nicotiniques donnant ainsi accès pour leurs patients au sevrage tabagique.
Dans cette démarche, l’URPS MK et RESPIRUN (le réseau de santé BPCO et maladie dyspnéisante) se font le relais du dispositif LIB SANS TABAC.
Quelle prise en charge pour les substituts nicotiniques ?
Les substituts nicotiniques sont des médicaments à base de nicotine que l’on utilise pour soulager les symptômes liés au manque quand on arrête de fumer.
Ils existent sous plusieurs formes : patchs (à diffusion lente) ou formes orales d’action rapide (gommes, pastilles, comprimés à sucer…). Ils contiennent un dosage en nicotine plus ou moins important.
Qui peut prescrire des substituts nicotiniques ?
Ces traitements peuvent être prescrits par de nombreux professionnels de santé : médecins (y compris le médecin du travail), sages-femmes, infirmiers, chirurgiens-dentistes, masseurs-kinésithérapeutes. Les sages-femmes peuvent aussi les prescrire à l’entourage de la femme enceinte ou accouchée. Une prescription d’un de ces professionnels est nécessaire pour pouvoir bénéficier d’un remboursement.
Quel remboursement pour les substituts nicotiniques ?
Depuis le 1er janvier 2019, les substituts nicotiniques, figurant sur la liste de l’Assurance Maladie, sont remboursés à 65 % par l’Assurance Maladie. Le ticket modérateur peut être pris en charge par votre complémentaire santé.
Le remboursement de ces traitements a été simplifié (il n’est plus soumis à un plafonnement annuel de 150 €) et les pharmacies peuvent désormais pratiquer la dispense d’avance de frais pour ces produits.
Les professionnels de santé de La Réunion souhaitant accompagner leurs patients dans une démarche de sevrage tabagique, peuvent bénéficier d’une formation spécifique et inclure leurs patients au dispositif Lib Sans Tabac