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Suite à la publication de plusieurs avis de la Haute Autorité de Santé (HAS) précisant que des soins de rééducation peuvent être nécessaires pour les patients atteints par la Covid-19, en sortie d’hospitalisation, la CGSS vous informe que, pour permettre une prise en charge rapide de ces patients et dans l’attente de travaux conventionnels spécifiques qui devraient être engagés prochainement, les masseurs-kinésithérapeutes sont autorisés à appliquer des cotations dérogatoires sur les actes recommandés par la HAS.

En effet, depuis le 2 juin 2020 et sur prescription médicale, vous pouvez coter dans le cadre de rééducation individuelle des patients après hospitalisation pour affections liées au Covid-19 :

  • un AMK 20 pour la rééducation de déficiences respiratoires et locomotrices, d’une durée de 30 minutes environ
  • un AMK 28, pour la rééducation de déficiences respiratoires, locomotrices et neurologiques, d’une durée de 60 minutes environ.

La CGSS précise que « ces cotations habituellement applicables pour des soins chez des patients en affection de longue durée (ALD) pour bronchopneumopathie pathologique chronique (BPCO) pourront être utilisées chez les patients post-Covid-19, adaptables à la fatigabilité du patient et réalisables au besoin en télésoin en alternance avec des séances en présentiel et après un premier contact en présentiel permettant de réaliser le bilan et plan de soin. »

Ces actes de rééducation devront être réalisés conformément aux principes de prise en charge énoncés dans les avis de la HAS d’avril 2020 (Cf. ci-dessous).

Par ailleurs, la CGSS ajoute que le nombre de séances prises en charge est limité à 20 par patient et qu’en cas de nécessité de poursuivre la prise en charge, la cotation des actes se fait selon la nomenclature actuelle.

De plus, « pour les patients présentant une infection Covid-19 pris en charge à domicile avec une déficience modérée ou d’un seul appareil, la rééducation kinésithérapique sera cotée avec les actes déjà inscrits à la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP). »

Enfin, « la période d’application de cette mesure dérogatoire est limitée jusqu’à 6 mois après la fin de l’état d’urgence sanitaire. En parallèle, des travaux seront rapidement engagés avec les partenaires conventionnels ».

Sources :